
Une étude de l’IRM montre qu’à certains endroits, les chutes de pluie augmentent dans le pire des cas de 10 % lorsque la température augmente en moyenne de 3 degrés. Les précipitations extrêmes augmenteront elles aussi, tant en nombre qu’en volume d’eau, et ce phénomène a des conséquences pour le réseau d’égouttage.
La pluie peut provoquer, par exemple, des inondations, des situations dangereuses et des dégâts des eaux. L’eau reste plus longtemps sur la chaussée, car le réseau d’égouttage ne peut pas y faire face. D’autant plus que cette pluie ne tombe pas uniformément. La plupart de nos réseaux d’égouttage actuels n’ont pas été conçus pour prendre en charge de fortes chutes de pluie.
Études
Heureusement, de nombreuses études ont été réalisées ces dernières années pour analyser les effets du réchauffement climatique sous différents angles. C’est ainsi que la Belgique a décidé de rendre obligatoire pour les constructions neuves la déconnexion des eaux pluviales du réseau d’égouttage sur le terrain. De même, un réseau d’égouttage séparatif a déjà été mis en œuvre dans de nombreuses régions. Ce dernier sépare les eaux de pluie et les eaux usées. De cette manière, les « anciens » réseaux d’égouttage ont besoin de moins de capacité en cas de précipitations extrêmes. La dernière solution consiste à augmenter la capacité d’égouttage en agrandissant le diamètre des conduites.
C’est précisément en zone urbaine où les surfaces empierrées sont nombreuses, que nous devons rechercher d’autres solutions pour collecter l’eau de pluie au voisinage des réseaux d’égouttage et l’utiliser immédiatement. Ainsi, nous ne chargeons pas les réseaux d’égouttage avec de l’eau de pluie utilisable à bon escient, et nous veillons simultanément à la santé des sols.
Quelques exemples de solutions:
- Aménager davantage d’espaces verts et planter plus d’arbres. Les arbres contribuent à une infiltration naturelle de l’eau de pluie dans le sol.
- Aménager des îlots de verdure pour stocker (temporairement) l’eau ou l’évacuer.
- Les toitures et façades végétalisées constituent également une bonne solution dans ce cas. Pour une superficie de 1 hectare sur laquelle tombent 10 mm de précipitations, il est possible de stocker 20 m3 sur les toits.
- Poser des caissons d’infiltration. Ces caissons s’utilisent aussi très bien en zone urbaine, par exemple, car ils peuvent être installés également sous une surface goudronnée ou asphaltée.
- Poser un système d’infiltration verticale. L’infiltration verticale peut, elle aussi, être facilement installée en zone urbaine, car elle n’exige pas beaucoup de travaux de démolition.
Par conséquent, les façons de modifier les villages et les villes pour que les eaux de pluie puissent être davantage infiltrées localement et que les réseaux d’égouttage puissent continuer à faire leur travail, ne manquent pas. Les chutes de pluie plus extrêmes nous incitent donc à planifier de manière intelligente l’aménagement de nos espaces publics dont tout réseau d’égouttage fait partie.

Caisses d’infiltration DYKA
l’infiltration d’eau de pluie

L’infiltration verticale de DYKA
V-flow

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